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La vermifugation est l’acte de déparasitage d’un équidé consistant à administrer dans les ¾ du temps un médicament pour débarrasser les animaux de parasites dits helminthes, comme les vers ascaris, les douves et les ténias…
Plus le cheval est infesté, plus les risques sont accrus entrainant ainsi des signes cliniques pouvant être parfois fatals !
Il est donc impératif pour quiconque de connaître parfaitement ce sujet avant d’acheter son cheval ou d’installer une structure hippique quelle qu’elle soit !
Le cheval héberge plusieurs parasites qu’ils soient digestifs ou respiratoires. Ces parasites se développent à différentes périodes tout au long de l’année ce qui induit des protocoles de traitements bien différents selon ce que l’on souhaite traiter. Il est donc important de connaître le planning de chacun des parasites afin d’appliquer les bons traitements au bon moment.
Il existe plusieurs familles de parasites chez les équidés : Les Nématodes, les Trématodes, les Cestodes et les larves d’insectes.
Il est important de connaître les différentes familles de parasites pour mieux interpréter des résultats médicaux lors de prises de sang et/ou de coproscopies et ainsi de connaître ces hôtes qui infestent nos chevaux.
Dans la famille des Nématodes vous retrouverez uniquement des vers plats comme, les grands strongles (strongylus), les petits strongles dit Cyathostomes, les ascarides, les oxyures, les anguillules et les dictyocaules (vers ronds)
Attention aux vers Dictyocaules, surtout présents chez les ânes ! Les chevaux partageant leur pré avec des ânes peuvent être infesté mais ne permet pas à ce vers de se multiplier et donc de pondre ! En revanche les jeunes sujets qu’ils soient ânes, chevaux ou poneys peuvent présenter des troubles respiratoires ressemblant à une bronchite chronique avec de la toux, des écoulements nasals, une respiration anormale et une perte d’état !
Si les traitements habituels contre les bronchites ne sont pas efficaces il sera nécessaire d’approfondir les examens des sujets concernés par en 1er lieu une coproscopie (prélèvement et analyse des crottins d’un individu dans le but de rechercher la présence de parasites. Si rien n’est révélé, le vétérinaire vous proposera une endoscopie respiratoire afin de vérifier s'il y a la présence de ces vers dans les poumons !
Dans la famille des Cestodes vous retrouverez les Anoplocéphales autrement dit les Ténias (vers plats)
Dans la famille des Trématodes ce sera la Douve (vers plats).
Dans la famille des insectes les fameux gastérophiles qui ont tendance à pondre des petits œufs jaunes le long des membres de nos équidés. Et lorsque ces derniers sont vermifugés vous retrouvez dans les crottins des vers rouges, striés en forme ovale !
A noter que les ascaris contaminent dans la plupart du temps les poulains âgés de moins de 6 mois sont fortement et dangereusement exposés ! En revanchent une fois adulte ils seront dans la plupart des cas immunisés !
Le processus de contamination des équidés par les parasites est cyclique, il se décrit de la façon suivante :
Tout d’abord dans l’organisme du cheval, les parasites adultes se reproduisent dans l’espace intestinal du cheval et produisent des oeufs. Les œufs produits par les parasites se retrouvent dans les crottins des chevaux qui contaminent à leur tour les sols, l’eau et les pâtures. Ensuite dans l’environnement du cheval, soit les chevaux ingèrent les œufs ou les larves qui se sont développées dans le milieu naturel.
Les équidés se contaminent de façon constante avec des parasites. On ne peut pas éviter l’infestation des chevaux par ces parasites mais il faut un équilibre entre cette infestation et la santé de l’animal.
Dès qu’un déséquilibre est constaté alors des signes cliniques apparaissent comme des diarrhées, coliques ou encore amaigrissement. Ces parasites peuvent avoir des conséquences graves sur la santé de votre cheval c’est pourquoi la vermifugation est un acte essentiel.
20% des chevaux adultes hébergent 80% des parasites.
A noter que les symptômes des chevaux parasités dépendent du taux d’infestation.
Il ne faut évidemment pas attendre de voir tous ces symptômes avant d’intervenir !
Le mieux, étant de prévenir au lieu de guérir !
Auparavant, il était recommandé de vermifuger les chevaux à des périodes bien définies en utilisant des molécules chimiques.
Les conséquences sont que la plupart des parasites ont développés des résistances aux vermifuges.
Aujourd’hui, il est de mise de traiter les chevaux de manière raisonnée. Cette vermifugation raisonnée évite d’administrer des molécules chimiques à des chevaux bien portant, stoppe le phénomène de résistance des parasites aux produits existants et allège également le coût financier.
Les vermifuges systématiques ne sont pas automatiques. Un cheval en bonne santé est un cheval en parfait équilibre avec ses parasites !
La coproscopie et la vermifugation sont établis par le vétérinaire traitant suivant un protocole de traitement précis.
Dans un premier temps, on optera pour une coproscopie qui est l’analyse des crottins frais du cheval.
Cette analyse peu coûteuse permet rapidement et simplement d’identifier les parasites présents dans les crottins de votre cheval.
Cette analyse permet de faire un état des lieux du niveau d’infestation parasitaire de votre équidé.
On analyse 2 types de critères : le nombre d’œufs par gramme de crottin et les types d’œufs identifiés des différentes familles de parasites.
Attention, il est important de réaliser cette coproscopie à une bonne période car certains parasites ne sont peu ou pas actifs en hiver et début de printemps. Privilégier plutôt le printemps et le mois de mai pour effectuer cette analyse de crottins.
En fonction du taux de parasitisme du cheval, il sera nécessaire de vermifuger ou pas.
Si vermifuger votre cheval est nécessaire alors le choix de la molécule chimique se fera par le vétérinaire en fonction des résultats et sera d’autant plus efficace que la vermifugation sera choisie en fonction des parasites présents dans le système digestif de votre cheval.
Pour tous ceux qui ne souhaitent pas faire des coproscopies mais plutôt du systématique, il faut savoir que tous les chevaux ne sont pas de forts excréteurs de parasites, seulement 20% d’après une étude d’Equipédia.
Si la coproscopie ne donne rien sur un plan analytique mais que votre cheval n’est pas en forme et/ou en état, le vétérinaire pourra vous proposer de faire une prise de sang pour déterminer le taux dans le sang des eosinophiles, si ce dernier augmente c’est que cela signifie que votre cheval est parasité. En cas de doute de la douve, il pourra être proposé de faire une sérologie.
Pour tous ceux qui ne souhaitent pas faire des coproscopies mais plutôt du systématique, il faut savoir que tous les chevaux ne sont pas de fort excréteurs de parasites, seulement 20% d’après une étude d’Equipédia.
Vermifuger des chevaux relève d’une décision vétérinaire et la mise en place d’un protocole précis à suivre comme le choix des molécules, de la période et la récurrence du traitement.
La bonne pratique pour vermifuger votre cheval est le résultat d’un protocole bien suivi.
Le choix de molécules pour vermifuger le cheval
Il appartient à votre vétérinaire de vous fournir la bonne molécule de vermifuge pour cibler et traiter précisément l’infestation possible de votre cheval en fonction de la saison et des résultats de la coproscopie.
Bien évidemment les doses de vermifuges doivent s’adapter au poids de son équidé pour atteindre son efficacité optimum. Ni de sous dose pour éviter l’apparition de résistances aux traitements ni de surdose pour éviter des dérangements digestifs pouvant être graves.
En fonction des parasites ciblées, le vétérinaire définira les périodes pour vermifuger votre cheval.
Par exemple, on pourra distinguer 3 périodes privilégiées pour la vermifugation des chevaux.
Au printemps et plus précisément en mai, pour traiter les petits et les grands strongles.
En été, au mois d’août, on traite les petits strongles et les oxyures.
Au mois de novembre à l’automne où l’on traite les petits et grands strongles, les ténias et les gastérophiles.
Seulement 2 vermifuges par an suffiraient, un au printemps et l’autre en fin d’automne.
Selon l’IFCE, on peut identifier 3 exemples de protocoles de vermifugation pour les chevaux en fonction des résultats de la coproscopie et des choix du vétérinaire :
- Les chevaux de plus de 3 ans « forts excréteurs » avec une vermifugation 3 à 4 fois par an
- les chevaux de plus de 3 ans « faibles excréteurs » avec une vermifugation raisonnée de 1 à 2 fois par an
- les chevaux de 1 à 3 ans révolu avec une vermifugation 3 à 4 fois par an du fait de leur faible immunité.
Cas particulier : en ce qui concerne les poulains, il convient d’appliquer un 1er vermifuge à ses 2 mois, puis un 2ème à 4 mois, un 3ème à 6 mois et le 4ème en fin d’automne
En ce qui concerne les poulains de 1 à 2 ans résolu, la vermifugation passe à 3 fois par an
D’autres actions fortement conseillées peuvent être menées en parallèle de la vermifugation comme des règles d’hygiène strictes, le partage des prairies avec d’autres animaux, le nettoyage des boxes …
Quelques règles d’hygiènes qui méritent d’être appliquées lorsqu’un nouveau cheval ou équidé arrive par exemple !
Attention si le nouvel arrivant est un âne faites le bien contrôler par une coproscopie ou traitez-le d’office avec avis de votre vétérinaire afin d’être certain que ce dernier ne vous ramène pas les vers Dictyocaulusdans votre structure, responsables, rappelons-le, de problèmes respiratoires puisque c’est vers migrent dans les poumons.
Nettoyer vos structures équestres, comme les boxes, abris est la garantie d’un espace sain pour vos chevaux ainsi que les mangeoires et abreuvoirs ou bac à eau.
Il est essentiel de désinfecter de temps en temps le matériel de pansage également.
La récupération des fumiers, sachez qu’il faut attendre 1 an avant de l’épandre.
Le partage de pré est répandu entre équidés comme avec des ânes mais certains chevaux sont également amenés à partager leur espace avec des vaches et des moutons. Attention, ces derniers peuvent apporter le parasite de la douve.
L’idéale en revanche est de mettre des bovins dans les prés après y avoir mis les chevaux, cela casse certains cycles parasitaires. De plus, les bovins ou ovins mangent certaines herbes et plantes que ne consomment pas les chevaux !
En ce qui concerne la gestion de vos pâturages ou prairies, évitez le surpâturage, la surdensité par hectare et pensez à laisser vos terres durant quelques mois en repos, environ 3 à 4 mois pour permettre le nettoyage naturel des sols ainsi que le repos des pâturages.
Pour ce qui est des petits espaces comme les paddocks, pensez à retirer les crottins au minimum 2 fois par semaine.
Retrouvez également dans nos articles, tous nos conseils à suivre pour mettre votre cheval au pré au printemps.
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